La montagne, ça vous gagne !

Fan inconsidérée de montagne, il m’aura fallu 21 ans pour m’essayer au ski ! N’y aurait-il pas comme un problème ?

Enfant j’allais à la montagne faire de la luge en famille. Puis c’est tout récemment que j’ai appris à aimer réellement la montagne, ou à la redécouvrir. Deux ans environs que je fais des randonnées l’été essentiellement.

Et depuis cet hivers je teste le ski. Dimanche dernier c’était ma seconde fois !

Nous sommes partis, mon chéri, ma sœur, mon beau-frère et moi, vers 9h45 en direction d’Artouste. Les sentiers enneigés n’ont pas su arrêter notre voiture qui a filé à travers un paysage tout enneigé. Doucement les montagnes se sont dressées tout autour de nous. Ces géantes rocheuses qui forcent le respect avaient revêtu leur manteau blanc pour l’occasion tranchant avec l’azur du ciel.

Quelques patous se rafraichissant dans la neige, et quelques stalactites plus loin et nous voilà arrivés à destination.

Après une longue attente pour obtenir nos forfaits, un léger souci d’organisation de la station, nous sommes allés manger notre pique-nique sur un banc. Une fois le ventre plein, direction les œufs pour atteindre le pied de piste. On n’a pas pu s’empêcher de penser à l’accident survenu la veille à Gourette… Enfin notre œuf a tenu bon. Une fois arrivé c’est un vent glacial qui nous a accueilli et une vue imprenable sur le pic du Midi d’Ossau. (On notera la magnifique tache noire faite par mon gant que je n’ai pas eu le courage d’enlever pour prendre ma photo…)

Le temps de retrouver les sensations de la première fois et nous voilà à l’assaut de la première piste ! (Oui oui celle des débutants !) Mais avec le vent dans le dos pour te pousser tu fais moins le malin ! Le souffle qui au passage soulève la poudreuse et la glace pour te l’envoyer en pleine face lorsque tu es sur ton tire-fesse, il ne te reste qu’une solution, … faire l’autruche dans ton propre manteau. Il m’aura suffi d’une seule remontée pour ne plus sentir mes extrémités. Malgré les chaufferettes que j’avais mises dans mes gants et mes poches. D’habitude ça me suffit largement, je dois même les enlever au bout d’un moment, mais là ... le froid a gagner, j’ai dû renoncer à skier au bout de deux heures, mon pied droit me faisait trop mal.

Le retour s’est fait sans encombre et c’est avec joie que j’ai retiré mes chaussures de ski pour dégeler mes pieds. En résumé une journée magnifique malgré un vent de folie, et surtout une douche bouillante bien méritée !

Lady Susuwatari