Lady Pirate est un roman comprenant deux tomes écris par
Mireille Calmel parus chez XO Editions en 2005. Je suis en train de les relire
en ce moment. Et c’est avec la même passion que je les dévore.
Synopsis :
« - Qui suis-je,
mère ?
- Tu es un ange, répondit Cecily en laçant avec
application les chaussures cirées de Mary.
[…]
Elle se prénomme Mary
Jane. Dix-sept ans à peine et déjà un destin hors du commun : habillé en
garçon depuis son plus jeune âge, maniant aussi bien le fleuret que l’alexandrin,
elle a été élevée comme un lord.
Mais en cette année
1696, il existe peu de place pour les histoires merveilleuses dans la capitale
anglaise : devenue orpheline, menacée car détentrice d’un objet menant à
un fabuleux trésor, l’intrépide Mary doit s’enfuir. Après une escale chez une
sulfureuse espionne, elle embarque à bord de La Perle, majestueuse frégate
corsaire… »
Mon avis :
Une bouffée de liberté, une claque d’humilité, une guerre de
tous les instants. Comment ne pas s’identifier, ne serait-ce qu’un minimum, à
cette héroïne quand on travaille, sois-même, dans un univers masculin ?
Mary Read devient un modèle, une grande sœur, une personne que l’on aimerait
croiser sur sa route. Cette femme qui sa vie durant souffrira, se relèvera
toujours pour retrouver sa liberté. Elle ferait aimer l’océan à une personne ne
l’ayant jamais vécu, ni vu. Et à travers cette héroïne, c’est le talent de
l’écrivain que je salue. Une histoire qui m’aura appris à ne pas baisser les
bras, à ne plus me perdre dans le désespoir, à relever le menton pour affronter
les épreuves comme Mary le ferait.
Et comme personne n’en parle mieux que l’auteur
elle-même :
« À tous ceux et
celles qui rêvent au-delà des mots d’un monde de liberté d’égalité et de
fraternité. Je dédie ces pages, parce que la plus belle aventure de l’homme est
de dépasser ses limites et de rêver d’idéaux. Parce que si rien n’est jamais ce
qu’il parait, il appartient à chacun d’entre nous de le changer. »
Lady Susuwatari
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